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761. (1885) Le romantisme des classiques (4e éd.)

C’est la morale en serre chaude. […] Oui, l’on sait bien que l’art est une chose et que la morale en est une autre ; on sait aussi que l’art a pour objet la beauté, non l’utilité; mais, messieurs, est-ce que par hasard la beauté morale serait seule exclue ? […] Il y a, d’ailleurs, la morale directe et la morale indirecte, celle-ci résultant, qu’on le veuille ou non, des représentations vraies de la vie. […] Il y a là, ce me semble, une invraisemblance morale qui va jusqu’à l’impossibilité. […] Ici seulement apparaît l’intention morale de la pièce.

762. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — E — Esquiros, Alphonse (1812-1876) »

Esquiros tend à inspirer par ses vers l’amour et la fréquentation des beautés naturelles du monde, telles que les varie le cours harmonieux des saisons ; c’est là une prédication aussi haute que morale… On doit à M. 

763. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 460

Caux, [Gilles de] né à Ligneris, dans la Généralité d’Alençon, mort à Bayeux en 1733, âgé de 51 ans ; moins connu à présent par sa Tragédie de Marius, qu’on n’a pas jugé à propos de remettre au Théatre, que par une Piece d’environ cent vers, qui a pour titre, l’Horloge de Sable, ou Figure du Monde ; Piece qui peut figurer à côté des meilleurs Vers moraux qui aient été faits dans ce siecle, d’autant plus que la morale n’en est pas amphigourique, & qu’au contraire elle est tirée avec beaucoup de justesse du sujet, & énoncée sans prétention.

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