Sa plume n’attaqua que la médiocrité orgueilleuse, & respecta les qualités morales. […] Plus adroit, plus heureux dans ses dénouemens que le premier ; plus décent, plus moral que le second, il ne perd jamais de vue le but de la vraie Comédie, qui est de corriger les hommes, de guérir leurs travers, en les amusant.
On objectera sans doute que les propositions générales dans l’ordre moral, comme celles de l’abbé Dubos, souffrent des exceptions, & peuvent n’être pas moins vraies ; & que d’ailleurs il n’assigne pas une cause, mais plusieurs, qui concourent au même effet. […] Ce dernier a établi de nouvelles idées : mais en substituant, comme il fait, les causes morales aux causes physiques, se trouve-t-on plus éclairci ?
Mais d’où vient le même fait offre-t-il un résultat moral si différent, quant au chien et quant à l’échevin ? La cause de cette différence vient de ce que le chien n’étant pas obligé d’être moral, en admire son instinct dont il fait ici un très-bon usage.