La singularité de ses mœurs & l’originalité de son talent ont fait sa réputation.
La réserve imposée à tous les talens quelconques, en proscrit ce qui peut blesser & aigrir, sans ramener aux mœurs & à la raison.
« Il les publie, dît-il dans sa préface, pour faire valoir l’esprit de ses illustres amies, et pour ne rien ôter à si reconnaissance et à leur gloire. » Il ajoute : « Je leur dois rendre le témoignage que leurs innocentes faveurs ont adouci tout le chagrin de ma vie et m’ont mis en état de me passer plus aisément de ce qu’on appelle fortune… Les femmes de qualité ont poli mes mœurs et cultivé mon esprit ; et comme je ne leur ai jamais eu d’obligation pour ma fortune, je n’ai jamais souffert auprès d’elles de servitude ni de contrainte. » Ces paroles ne sont pas d’un homme méprisable. […] Chaulieu nous apprend, par son épitaphe, que « On vit chez elle incessamment Des plus honnêtes gens l’élite. » Voici ce qu’il dit de sa personne : « Dans ses mœurs quelle politesse !