Thierry, soit à l’époque moderne par M.
Enfin le patriotisme, cette noble passion de l’homme pour le sol menacé de ses pères, de son berceau, de sa tombe, de ses enfants ; le patriotisme, quand il est poussé jusqu’à l’héroïsme par la terreur de voir ses foyers ravagés, ou par le dévouement des Trois-Cents aux Thermopyles antiques ou aux Thermopyles modernes ; le patriotisme chante comme Tyrtée, comme Rouget de Lisle ou comme Béranger dans quelques-unes de ses odes nationales à la veille des combats ; et, quand une victoire inespérée a sauvé par l’héroïsme, soit une ville de la sédition et de la subversion civiles, soit des frontières de l’invasion, et, avec les frontières, ses toits, ses foyers, ses compagnes, ses vieillards, ses enfants, ses mères, l’armée victorieuse traduit instinctivement en chant sa joie et son cri de salut.
Ici finit le second volume, qui ne mérite le nom de Cosmos qu’à la fin, quand l’auteur se relève de la misérable contemplation littéraire des écrivains les plus modernes sur la vague nature à sa pensée astronomique, dont la grandeur grandit tout et le contemplateur lui-même.