C’est à ce moment-là que se prennent les bonnes et les mauvaises habitudes. […] Mais elle n’en est pas plus mauvaise pour cela. […] Puis les examens, à tort ou à raison, ont une très mauvaise réputation. […] Ayant fabriqué tabac et cigares, non seulement mauvais commerçant, il se désintéresse de la vente, mais il se fâche contre ceux qui la propagent et l’encouragent. « J’ai, dit-il, des préposés pour cela. […] J’en suis mauvais juge, rien de ce qui est dans la nature ne pouvant me choquer, mais je pense qu’il n’y a pas de quoi distraire d’une douleur vraie, ni de quoi allumer les curiosités.
Mais son régiment n’existait plus, la littérature traversait de mauvais jours, et sa famille, noble et réactionnaire, était inquiétée. […] Dans la Vie de Rancé, le style est franchement mauvais. […] Il s’attarde à nous peindre une société qui n’est ni bonne ni mauvaise, où les sentiments tendres et purs, amour loyal et fidèle, amour maternel, etc., occupent même la plus grande place, où jusqu’aux mauvais instincts ne sont que les nécessités d’existence de la petite société primitive, de la tribu errante, en péril et toujours sur la défensive. […] N’est-ce point une illusion, je ne sais quelle épreuve d’un jour, mauvais rêve qui va s’évanouir ? […] L’une est du mauvais Deschamps, et l’autre du mauvais André Chénier.
Il répondrait, s’il était là présent (car il eut plus d’une fois à répondre à des interpellations pareilles), que s’il se crut en droit de servir le Directoire avant comme après fructidor, c’est qu’il s’était fait une maxime, qu’il s’était posé une règle dès l’entrée de sa carrière, à savoir de s’attacher non au meilleur des gouvernements, mais à celui qui offrait des garanties, des moyens d’amélioration, et de se rallier à tout régime où il y avait espoir, sinon de faire prévaloir tous les principes, du moins d’en introduire et d’en appliquer quelques-uns : « En attendant ce qui est bon, disait-il, j’adopterai ce qui est moins mauvais. » Quoiqu’il puisse paraître singulier qu’en vertu de cette maxime il ait été amené à préférer le Directoire expirant à l’ère consulaire qui s’inaugurait, je ne le chicanerai pas là-dessus. […] D’ordinaire un journal est plus mauvais que son auteur ; et d’ordinaire encore un auteur devient plus mauvais par son journal.