C’est que ce sont là des difficultés extérieures qui, à l’intérieur du poème, permettent la pire des licences ou plutôt impliquent la pire des nécessités : celle de faire de mauvais vers.
Quand vous serez maître de Constantinople et du Sérail, je vous promets de mauvais vers que vous ne lirez pas, et les éloges de toutes les femmes, qui vaudront mieux que les vers pour un héros de votre âge.
Si vraiment le but suprême de l’art est de reproduire avec le plus de justesse possible l’image des choses, non seulement l’artiste est dispensé de tout effort d’invention, mais l’imagination devient une faculté dangereuse, une mauvaise conseillère dont il doit se garder. […] Il faut s’ingénier continuellement à trouver la meilleure façon de pousser l’outil, le tour de main qui abrège la tâche, les artifices par lesquels on déjoue le mauvais vouloir de la matière.