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864. (1894) Les maîtres de l’histoire : Renan, Taine, Michelet pp. -312

Elle mourut, tandis que lui, terrassé par le mal, avait à peine conscience du malheur qui le frappait. […] Il faut l’avoir peu ou mal lu pour le juger ainsi. […] Sa vie est peu et mal connue. […] Ce serait mal comprendre sa doctrine que de la séparer de sa méthode. […] Le mal revint plus violent, tant il avait identifié sa vie à celle de la France.

865. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182

Toujours disputer sa verve et arracher son imagination au mal-en-train de son corps, à la tristesse du mal. […] si un jour on fouille nos correspondances, monsieur de Sainte-Beuve, on verra que nous avons tendu la main à pas mal de coquins !  […] La plus désagréable impression de papier mal peint, que puisse donner la peinture à l’œil d’un peintre coloriste. […] L’inconnu du mal qui vient à elle, l’hébète. […] — « Mal… cela va mal ! 

866. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1895 » pp. 297-383

Une queue interminable, et une entrée si mal organisée, qu’au bout de quarante minutes sur l’escalier, Scholl perd courage et abandonne le banquet. […] Arrivent pour dîner Pol Neveux, Arthur Meyer, Rodin ; et à dîner, et le soir, une conversation amusante qui peint, qui juge, qui calomnie peut-être pas mal de gens. […] Nous causons des yeux de Maupassant, qu’il dit avoir été de très bons yeux, mais semblables à deux chevaux, qu’on ne pourrait mener et conduire ensemble — et que le mal était derrière les yeux. […] Sur quoi, l’autre lui rappelant sa conversation d’une heure avant, Tolstoï lui disait « qu’il n’avait pas de mission pour empêcher le mal ». […] ces deux inspirations mal mariées, et donnant à notre premier livre, le caractère d’une œuvre à deux voix, à deux plumes.

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