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1512. (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie

Mais à Dieu ne plaise que jamais il soit entré dans mon esprit et dans mon cœur la pensée vulgaire et coupable de rendre au christianisme le mal qu’on m’avait fait en son nom ! […] La vérité méconnue n’est pour cela ni altérée ni détruite ; elle subsiste indépendamment de la raison qui, dans son état présent, ne l’aperçoit pas ou l’aperçoit mal. […] La réflexion naissante est faible encore et mal assurée, comme la liberté et le moi. […] Que mille cœurs qui battaient tout à l’heure cessent de battre, c’est un fait bien triste ; mais qu’une goutte de sang innocent soit versée, c’est plus qu’un fait pénible, c’est un mal et un mal horrible. […] Herder admet un progrès continu dans l’humanité, mais il en détermine mal les lois générales, et nullement les lois particulières.

1513. (1836) Portraits littéraires. Tome II pp. 1-523

Élevée dans l’ignorance de toute chose, elle ne peut mal faire, car elle ne connaît pas la différence du bien et du mal. […] Il veut le mal et il s’épuise en efforts pour l’accomplir. […] S’est-il proposé de mettre à nu les souffrances d’un cœur de femme assez mal inspiré pour aimer un lâche ? […] Ce qu’il dit de Byron peut-il servir à nous initier aux secrets de ce génie prodigieux que l’Europe admire et connaît si mal ? […] Le mal n’est pas irréparable, mais il ne faut pas le taire, si l’on veut le guérir.

1514. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXVIII » pp. 113-116

» Saint-Pierre, que je viens de voir, m’aura appris à ne pas trop dire de mal en détail des mauvaises qualités et du mauvais goût.

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