Nous avons vu, au Théâtre-Libre, les Revenants et le Canard sauvage ; au Vaudeville, Hedda Gabler et Maison de Poupée ; au théâtre de l’Œuvre, Rosmersholm, Un ennemi du peuple, Solness le constructeur, Brand, et le Petit Eyolf ; au théâtre des Escholiers, la Dame de la mer. […] Dans Maison de poupée, Norah s’aperçoit que son mari ne la comprend pas et que, par conséquent, leur union repose sur un mensonge. […] — Les Idées de Madame Aubray et Denise, ces deux pièces d’esprit vraiment évangélique, nous veulent persuader que, dans de certaines conditions, un honnête homme peut et doit, en dépit de prétendues convenances, épouser une fille séduite, et séduite par un autre que lui Dans la Femme de Claude, un homme, après avoir prié Dieu, se met avec sérénité au-dessus des codes humains, et substitue son tonnerre à celui de Dieu même, dans la lutte engagée par la conscience contre les deux grandes puissances mauvaises qui perdent le monde moderne : la luxure et l’argent, ou, plus expressément, la spéculation financière L’Ami des femmes, la Princesse Georges, l’Étrangère, Francillon reposent sur la même conception du mariage que la Dame de la mer ou Maison de poupée Et si vous voulez des orgueilleuses, des insurgées démoniaques, Mme de Terremonde, et mistress Clarkson, et Césarine ne le cèdent point, ce me semble, à Hedda Gabler Bref, le théâtre de Dumas, comme celui d’Ibsen, est plein de consciences ou qui cherchent une règle, ou qui, ayant trouvé la règle intérieure, l’opposent à la règle écrite, ou enfin qui secouent toutes les règles, écrites ou non.
Et quand il tombe, celui que j’ai frappé, il l’ignore, aveuglé qu’il est par son noir délire, et les hommes l’entendent gémir dans sa maison chargée de ténèbres. » V. — Pallas-Athéné. — Ses origines naturelles. — Son type spiritualisé est l’idéal de la Grèce. — La Guerrière. — La Politique. — L’Artiste. — L’Ouvrière. — Pureté de sa légende. — Sa prédilection pour Athènes. — Athènes élève d’Athéné. […] L’ancêtre ayant tué son enfant, le meurtre renaît, comme un instinct invincible, dans sa descendance ; le parricide et le fratricide mettent en coupes réglées sa maison. […] Écoute donc, Maison d’Israël.
Corinthe, Épidaure, Œdepsus, Gythium, Chéronée, où Plutarque devait naître, Thèbes, où était la maison de Pindare, Mantinée, où était la gloire d’Épaminondas, toutes ces villes dorées repoussaient l’Inconnu qu’on entrevoyait comme une nuée derrière le Caucase. […] Pour lui une reine, femme fidèle, est « la bonne chienne de la maison ». […] Alors une trompe formidable s’allonge, saisit le petit, et le ramène doucement vers la maison.