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314. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1881 » pp. 132-169

Barbé-Marbois, de retour en France, fit bâtir à la pauvre folle, qui ne pouvait plus voir un homme, sans avoir une attaque de nerfs, une petite maison au bout de sa propriété, et de temps en temps, il allait voir sa femme par-dessus le mur, monté sur une échelle. […] Vendredi 11 février À dîner chez Charpentier, Rochefort disait, ce soir, qu’il gagnait 100 000 francs par an, et qu’il n’était ni coureur de femmes, ni buveur, ni joueur, et qu’il dépensait à peine une dizaine de mille francs en tableaux, qu’il ne savait pas où cet argent passait, et qu’il n’avait pas de quoi se mettre sur le dos… avouant un gigantesque coulage dans sa maison. […] Mercredi 4 mai C’est bien restreint le nombre des femmes, qui ne méritent pas d’être enfermées dans une maison de fous. […] Il fait heureux dans la maison. […] Vendredi 28 octobre Aujourd’hui, en montant la rue Saint-Georges, mes yeux rencontrent dans le ciel, au fond de la place, un immense placard où se lit en lettres colossales : La Faustin : un placard regardant la maison, où mon frère et moi avons passé tant d’années, sans publicité, sans bruit, sans renommée.

315. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note III. Sur l’accélération du jeu des cellules corticales » pp. 400-404

Les chevaux traînaient leurs peaux dans le ruisseau, qui débordait de sang jusqu’aux maisons. […] La plaine n’avait pas de maisons ni de murailles, mais de vastes champs à où s’élevaient de petits arbres arrondis, comme des mûriers chétifs.

316. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Art français » pp. 243-257

Il éprouvait pour le plus jeune de nous deux une sorte d’affection paternelle ; et la solitude du Point-du-Jour s’ouvrait à notre visite avec cet aimable mot d’accueil : « Mes enfants, vous êtes la joie de ma maison !  […] La Maison d’un artiste.

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