Ricard, « prélat de la maison du pape », sur les Premiers Jansénistes et Port-Royal. […] Il entrait dans la maison même. […] Ses principales connaissances sont chez les pères jésuites de la maison professe et du collège (de Clermont). […] Dans la maison de Conti, s’il en faut croire d’Argenson, avec six ou sept cent mille livres de rente, il était ordinaire de manquer de « pain » et de « bois ». […] Ma maison est jolie, quoique l’architecture et les meubles n’en soient pas riches.
Il y eut un moment où cette littérature, exaltée, aveuglée, hallucinée par ses prospérités factices, ressembla à ces parvenus qui, dans le vertige de leur subite opulence, crèvent leurs chevaux, démolissent leurs maisons et jettent leur argenterie par la fenêtre pour prouver aux autres et se prouver à eux-mêmes qu’ils sont riches. […] Ne voyez-vous pas que, pour occuper toute la maison, il n’aura qu’à descendre un étage ? […] Voyant les curieux entassés jusque sur les marches de cette maison, il s’arrêta sur le seuil et s’écria : “Qu’est-ce que vous voulez, badauds que vous êtes ? […] Je lui dis que ni moi ni personne de ma maison ne transcririons jamais des choses si infâmes, et que, si un de mes laquais en copiait une ligne, je le chasserais sur-le-champ. […] Une troupe de colporteurs chèrement payés s’introduit dans les maisons, dans les boutiques, et, sous prétexte d’une petite emplette, glisse les brochures impies sous des papiers ou des ballots
Gabriel Naudé Il me semble difficile, lorsqu’on est arrivé en quelque endroit nouveau, en quelque coin du monde, pour s’y établir et y vivre quelque temps, de ne pas s’enquérir tout d’abord de l’histoire du lieu (et, si obscur, si isolé qu’il soit, c’est bien rare qu’il n’en ait point) : quels hommes y ont passé, s’y sont assis à leur tour ; quels l’ont fondé, donjon ou clocher, maison d’étude ou de prière ; quels y ont gravé leur nom sur le mur, ou seulement y ont laissé un vague écho dans les bois. […] Il n’y avait à cette époque en Europe que trois bibliothèques véritablement publiques, la Bodléenne à Oxford, l’Ambrosienne à Milan, et celle de la maison des Augustins ou l’Angélique, à Rome, tandis que dans l’ancienne Rome on en avait compté vingt-neuf selon les uns, trente-sept suivant les autres. […] Gassendi comme il est le mien, nous a engagés pour dimanche prochain à aller souper et coucher nous trois en sa maison de Gentilly, à la charge que nous ne serons que nous trois et que nous y ferons la débauche : mais Dieu sait quelle débauche ! […] La conclusion du Mascurat est spirituelle et va au-devant des objections d’invraisemblance. — Saint-Ange : « Tu me dis de si belles choses, que, si elles étoient imprimées, on ne s’imagineroit jamais qu’elles vinssent du cabaret ni qu’elles eussent été dites par deux libraires ou imprimeurs… » Et Mascurat répond en citant des exemples de l’antiquité : « … Au contraire, je vois dans Plutarque et Athénée que les plus doctes de ce temps-là tenoient des propos aussi sérieux entre la poire et le fromage et ayant le verre à la main, comme nous l’avons maintenant, que tous les Académistes de Cicéron en ses plus délicieuses vignes, in Tusculano, in Cumano, in Arpinati. » Il continue, selon son usage, d’épuiser tous les exemples de dialogues anciens qui se tiennent, tantôt au milieu des rues, comme le Gorgias, tantôt dans une maison du Pirée, comme la République, ou bien encore sous le portique du temple de Jupiter ou aux bords de l’Ilissus.