Un critique étranger peut être plus équitable, et louer librement la main puissante dont il n’a pas senti les coups. […] Un jour qu’il était « dans une de ses rages silencieuses », il fallut lui arracher de la main un couteau qu’il avait pris sur la table et que déjà il portait à sa poitrine. […] Ce sont là les exploits de ses mains et de ses muscles ; mais il lui en faut d’autres. […] Tous les sentiments s’exaltent sous sa main. […] Certainement dona Julia est bien aimable et Byron l’aime ; mais elle sort de ses mains aussi chiffonnée qu’une autre.
Il ne fut jamais un chercheur de pierres précieuses ; il sertissait celles qu’il avait sous la main, plus soucieux de leur mise en valeur que de leur rareté ; mais, pêcheur de perles, il le fut aussi trop peu, et, trop confiant en sa force improvisatrice, il laissa, même en des morceaux jugés par lui définitifs, échapper des à peu près et des erreurs. […] Il est cependant une certaine dextérité manuelle qu’il faut posséder ; il faut être à la fois l’artisan et l’artiste, manier le ciseau et l’ébauchoir, et que la main qui a dessiné les rinceaux puisse les marteler sur l’enclume.
J’en suis sûr comme si je lui avais vu la main dans la poche ; mais il l’a un peu gâté, en le faisant sec et long. […] Vis-à-vis et à droite, le pape et ses assistants forment, en s’étendant vers le fond et sur le devant, toute l’assemblée, dont le personnage le plus voisin du spectateur est un prélat, la tête appuyée sur sa main, qui écoute, et qui écoute bien ; qui a un beau caractère de tête, qui est drapé largement, qui est bien peint, mais qui nuit à tout.