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1636. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la révolution française — I. La Convention après le 9 thermidor. »

Il transmet le couteau à Goujon, qui, d’une main assurée, se porte un coup mortel, et tombe sans vie. Des mains de Goujon, l’arme libératrice passe à celles de Duquesnoy, Duroy, Bourbotte et Soubrany.

1637. (1889) La critique scientifique. Revue philosophique pp. 83-89

L’hérédité, la sélection naturelle qui s’opère entre les artistes et les facultés de l’artiste, les lieux ou l’habitat, ces trois facteurs, juge-t-il, ne nous donnent pas grand-chose, même entre les mains de Taine ; leurs influences sont indécises, et les théories de ce puissant critique ne semblent ni justes dans leur rigueur, ni surtout vérifiables. […] H. restaurer quelquefois d’une main ce qu’il a ruiné de l’autre.

1638. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre X. Mme A. Craven »

Fleurange, que j’ai là sous la main, et qui précède le livre d’aujourd’hui, — le Mot de l’énigme, — est un livre de cette littérature médiocre et fluide qu’on peut appeler académique et que nulle originalité quelconque ne distingue, car à l’Académie, ce que ces douaniers de la littérature poursuivent comme de la fraude, c’est surtout l’originalité ! […] Après le colossal Balzac, qui a renouvelé les sources du roman, il faut, pour avoir le courage d’en écrire un, se sentir du sang sous les ongles, plus qu’il n’en peut tenir dans toute la petite main d’une femme.

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