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2569. (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète

C’est dans la réflexion volontaire que je suis ainsi maître de mes idées. […] Certes on peut exiger que le poète soit passé maître dans l’art de manier les mots ; on comprend même qu’il ait, plus encore que le prosateur, le souci de l’expression verbale, les pensées qu’il veut nous suggérer étant de celles qui trouvent le plus difficilement une expression adéquate.

2570. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Camille Jordan, et Madame de Staël »

Notre ami, le comte Alfieri, a un prodigieux succès comme maître des cérémonies. — Les anciens grands seigneurs piémontais et les Français dans les administrations se rencontrent sans cesse à la cour et ne s’en aiment pas davantage.

2571. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre premier. La Formation de l’Idéal classique (1498-1610) » pp. 40-106

. — Que là où il est le mieux inspiré, dans son Ravissement d’Europe ou dans son Hymne à Vénus, Baïf est à Ronsard ce que Primatice ou le Rosso sont à leurs maîtres. — Étendue de son œuvre ; — et qu’elle représente éminemment ce qu’il y avait d’artificiel dans le mouvement de la Pléiade. — Sa réforme de l’orthographe ; — ses innovations métriques ; — ses tentatives de lier ensemble la musique et la poésie ; — son Académie.

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