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1345. (1910) Études littéraires : dix-huitième siècle

. — J’ai profité de ces maîtres, dont je suis fier que quelques-uns soient mes amis. […] Que ne sait-on aussi spirituellement piller la maison pour mériter l’applaudissement du maître et entrer en faveur ! […] Il refuse d’épouser la suivante, à certaines conditions que le maître de la maison veut imposer. […] Il n’y a pas une grande distance, non seulement d’allures, mais même de race, entre maîtres et valets. […] Quoi qu’il en soit de Montaigne et de Shaftesbury, et même de Racine, ce maître des idées n’a pas aimé les « maîtres des passions » ; cet homme qui a vu si peu de sentiments dans le monde n’a pas aimé ceux qui en vivent et qui les peignent.

1346. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Les Chants modernes, par M. Maxime du Camp. Paris, Michel Lévy, in-8°, avec cette épigraphe. « Ni regret du passé, ni peur de l’avenir. » » pp. 3-19

Maxime du Camp, avec moins de fini, se rattache par le côté de Théophile Gautier à l’école de Victor Hugo ; il aime et cultive la description pour elle-même, il la cherche ; un de ses premiers soins a été de visiter cet Orient que le maître n’avait chanté que de loin et sur la foi du rêve. […] point de sottes études, D’ennuyeuses leçons, point de maître pédant !

1347. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Mémoires du duc de Luynes sur la Cour de Louis XV, publiés par MM. L. Dussieux et E. Soulié. » pp. 369-384

Il y a une jolie histoire sur le cuisinier du maréchal de Tessé, qui mystifia un jour son maître et le roi (Louis XIV) et toute la Cour. […] Singulier spectacle, singulier jeu auquel nous assistons : un vieillard de plus de quatre-vingts ans qui ne peut se décider à n’être plus ministre ; un roi de près de trente ans qui ne peut se décider à devenir homme et maître !

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