Marc-Aurèle n’a la réputation qu’il mérite que parce qu’il a été empereur et qu’il a écrit ses pensées.
Le destinataire a part et mérite à sa création ; le dépouiller, sur cette chose qui n’existerait pas sans lui, de tout droit de propriété littéraire, voilà qui est peut-être excessif !
Enfin la seule œuvre pour laquelle il mérite de vivre, son fameux Candide, c’est du La Fontaine en prose, du Rabelais écouillé… Que valent ces 80 volumes auprès d’un Neveu de Rameau, auprès de Ceci n’est pas un conte, — ce roman et cette nouvelle, qui portent, dans leurs flancs, tous les romans et toutes les nouvelles du xixe siècle.