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963. (1836) Portraits littéraires. Tome I pp. 1-388

Vers le même temps à peu près, il hérita, par la mort de sa mère, d’une terre de 200 livres de revenu, située à Stower, dans le comté de Derby. […] Le héros donne sur sa famille, et en particulier sur sa mère, des détails curieux, et qu’il faut méditer pour bien comprendre sa destinée et son rôle. […] On sait la lettre pleine de modestie et de dignité qu’il écrivit à sa mère après la victoire. […] Ainsi, par exemple, après la fête du village, nous passons trop rapidement aux adieux de Jocelyn et de sa mère. […] Mon mari ne vaut rien et m’abandonne ; mais je me réfugierai dans le cœur de ma mère ; je m’abriterai de ses conseils ; le bon exemple de ma sœur me sauvera.

964. (1863) Causeries parisiennes. Première série pp. -419

C’étaient celles d’une gracieuse et aimable mère de famille, encore belle et déjà bonne, et qui, comme presque toutes nos parisiennes, cause fort bien et lit fort mal. […] Quand les mères de famille le demanderont, la librairie fournira des éditions pour les jeunes filles ; il est seulement à craindre qu’on ne pousse le soin de l’expurgation trop loin. […] Il s’agit d’apprendre avec précaution à une mère que son fils qu’elle croit mort est vivant. […] Peut-on croire « qu’aucun cabaret n’était ouvert, qu’aucun enfant n’était admis à l’école gratuite, si la mère ou la sœur ne payait le bienfaiteur de son honneur » ? […] « Les orphelins du monde entier se tournent vers toi, mère délaissée de tant d’empires morts ! 

965. (1857) Causeries du samedi. Deuxième série des Causeries littéraires pp. 1-402

Non, je ne puis pas, je ne veux pas le croire ; le rouge monterait au visage des lecteurs les plus enthousiastes de Balzac si on leur disait que leur mère eu leur femme, leur fille ou leur sœur, ressemblent à ses héroïnes : ces femmes et ces mères, ces sœurs et ces filles, auraient-elles donc moins de scrupules et de pudeur ? […] On doit y rattacher, et comprendre dans le même éloge, quelques pièces d’une inspiration analogue, mais moins directe et moins personnelle, où il retrouve ses bons génies familiers des Feuilles d’automne : les mères et les enfants. […] Trois siècles s’écoulent ; et voilà ce grand corps disloqué et brisé, membre à membre ; voilà, s’en allant en poussière, tout ce qui formait sa vie extérieure, tout ce qui le rattachait par des chaînes de fer à l’antiquité, sa mère et sa nourrice. […] Le titre de citoyen romain, répandu sur tous les points de l’Empire, perdait, par cette diffusion même, son antique importance, et créait des peuples nouveaux, sans liens, sans solidarité, sans rapports de mœurs et d’affection avec la mère patrie. […] L’idée mère, l’inspiration originale, l’opportunité de ce morceau, avons-nous besoin d’y insister encore ?

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