« Je chanterai la Terre, mère universelle, base inébranlable, qui nourrit toute chose ici-bas. […] Salut, mère des dieux, épouse du ciel étoilé ! […] La douleur irritée de Cérès, la vengeance dont elle menace les humains en laissant la terre inculte, est vaincue par les prières de Rhéa, sa mère, et par la promesse qu’elle reverra sa fille et passera désormais avec elle dans l’Olympe les deux tiers de l’année.
Oswald vient de rentrer chez sa mère pour s’y reposer pendant quelques mois. […] Continuez d’être une bonne mère et soyez une bonne femme. […] … J’ai besoin d’un être à qui tenir lieu de mère, et vos enfants ont besoin d’une mère. […] le Je verrais mourir fille, enfants, mère et femme, etc. […] ou souvenir de sa mère ?
Le fils dit « Monsieur » à son père ; la fille, respectueusement, vient baiser la main de sa mère à sa toilette. […] M. de Talleyrand disait qu’il n’avait jamais couché sous le même toit que ses père et mère. […] La petite Félicité de Saint-Aubin254 ne voit ses parents « qu’un moment à leur réveil et aux heures des repas » ; c’est que leur journée est toujours prise ; la mère fait ou reçoit des visites ; le père est dans son cabinet de physique ou à la chasse. […] Les enfants de M. de Sabran, fille et garçon, âgés de huit et neuf ans, ayant reçu des leçons des comédiens Sainval et Larive, viennent à Versailles jouer devant la reine et le roi l’Oreste de Voltaire, et le petit garçon qu’on interroge sur ses auteurs classiques « répond à une dame mère de trois charmantes demoiselles : Madame, je ne puis me souvenir ici que d’Anacréon ». […] Voir à ce sujet les types un peu anciens, surtout en province. « Ma mère, ma sœur et moi, transformés en statues par la présence de mon père, nous ne recouvrions qu’après son départ les fonctions de la vie. » (Chateaubriand, Mémoires, I, 17, 28, 130.) — Mémoire de Mirabeau, I, 53.