/ 2158
506. (1818) Essai sur les institutions sociales « Avertissement de la première édition imprimée en 1818 » pp. 15-16

Le retard qu’il a éprouvé ne peut donc lui avoir été nuisible sous ce rapport ; peut-être est-il vrai de dire plutôt qu’il lui a été favorable, car plusieurs des choses qu’il contient nous paraissent avoir reçu quelque lumière et quelque force de toutes les discussions qui viennent d’avoir lieu sur les théories sociales.

507. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre I. La Renaissance païenne. » pp. 239-403

qu’on est bien en pleine lumière pour jouir de son corps florissant, de ses muscles dispos, de son âme gaillarde et hardie ! […] Que cette lumière soit ton guide dans cette course éphémère qui mène de la naissance à la mort302. » L’amour divin continue l’amour terrestre ; il y était renfermé, il s’en dégage. […] Les flaques de lumière qui viennent s’étaler sur les mousses de velours, sur les gazons humides d’une forêt anglaise, peuvent éclairer les cheveux dénoués, les blanches épaules de nymphes. […] Quelle mère l’a mise au monde, et quelle naissance merveilleuse a produit à la lumière une semblable merveille de grâce et de pureté ? […] Si d’autres, de loin en loin, comme Sidney et Spenser, entrevoient ce Dieu, c’est comme une vague lumière idéale, sublime fantôme platonicien, qui ne ressemble en rien au Dieu personnel, rigide examinateur des moindres mouvements du cœur.

508. (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286

Aujourd’hui on a d’autres lumières. […] Quand on dit la lumière de l’esprit, ce mot de lumière est pris métaphoriquement ; car come la lumière dans le sens propre nous fait voir les objets corporels, de même la faculté de conoitre et d’apercevoir éclaire l’esprit et le met en état de porter des jugemens sains. […] lumière n’est uni dans le sens propre qu’avec le feu, le soleil et les autres objets lumineux ; celui qui le premier a uni lumière à esprit, a doné à lumière un sens métaphorique, et en a fait un mot nouveau par ce nouveau sens. […] Cette observation a lieu aussi à l’égard des autres tropes ; par exemple : lumen dans le sens propre signifie lumière : les poètes latins ont doné ce nom à l’oeil par métonymie, les yeux sont l’organe de la lumière, et sont, pour ainsi dire, le flambeau de notre corps. […] « Dieu est notre ressource, notre lumière, notre vie, notre soutien, notre tout.

/ 2158