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1184. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre VIII. Des Églises gothiques. »

C’est que tout cela est essentiellement lié à nos mœurs ; c’est qu’un monument n’est vénérable qu’autant qu’une longue histoire du passé est pour ainsi dire empreinte sous ses voûtes toutes noires de siècles.

1185. (1910) Études littéraires : dix-huitième siècle

Malgré sa prolixité, il est extrêmement agréable à lire ; car si ses articles sont longs, son style est vif, aisé, franc, et va quelquefois jusqu’à être court. […] Il devait savoir si c’était la main droite d’Artaxerce qui était la plus longue. […] Il s’arrête au milieu de son long travail pour s’écrier : « Vierges du mont Piérie, entendez-vous le nom dont je vous nomme ? Je cours une longue carrière, je suis accablé de tristesse et d’ennui. […] Ce qu’il aime, c’est « ce long règne de vile bourgeoisie » (Saint-Simon), où Colbert, Louvois et Chamillart sont ministres, Molière, Boileau et Racine favoris.

1186. (1894) Dégénérescence. Fin de siècle, le mysticisme. L’égotisme, le réalisme, le vingtième siècle

On sait de longue date que l’expression d’une idée est habituellement empruntée à la langue du peuple qui, le premier, a conçu cette idée. […] Ce mioche est enfermé des pieds à la tête dans le costume rouge d’un bourreau du moyen âge ; cette fillette de quatre ans porte un chapeau-cabriolet tel qu’en portaient ses bisaïeules et traîne derrière elle un long manteau de cour au teint criard ; une autre bambine qui peut à peine se tenir sur ses petites jambes est revêtue de la robe à traîne à taille courte, à jupe longue, à ceinture haute et aux manches à gigot de la dame empire. […] Celui-ci montre les boucles courtes et la barbe frisée à deux pointes de Lucius Verus ; celui-là, la tête rasée au milieu en une large raie, sur les côtés les cheveux plus longs, et la moustache rare, hérissée comme chez les chats, d’un kakemono japonais ; son voisin, la barbiche de Henri IV ; un autre, la moustache farouche d’un lansquenet de F. […] Ribot remarque : « L’homme surmené par une longue marche…, le convalescent sortant d’une grave maladie, en un mot tous les débilités, sont incapables d’attention… Cette impuissance coïncide en somme avec toutes les formes d’épuisement76 ». […] Ajoutons encore, pour être complet, qu’on remarque chez Mallarmé « des oreilles longues et pointues de satyre125 ».

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