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686. (1922) Gustave Flaubert

Du Camp vient de publier le Livre posthume. « J’ai lu le Livre posthume ; est-il pitoyable, hein ? […] Le livre n’a pas été composé dans la joie. […] J’accumule notes sur notes, livres sur livres, car je ne me sens pas en train. […] Elle pourrait s’appeler le livre de la solitude et du désir. […] D’autre part, il y eut un groupe de flaubertistes fanatiques pour qui Bouvard était non pas un livre, mais le Livre.

687. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Théâtre » pp. 83-168

Pendant des années, c’est à peine si nos livres nous ont payé l’huile et le bois de nos nuits. Nous sommes arrivés pas à pas, livre à livre, obligés de tout disputer et de tout conquérir. […] Pour notre fortune, nous n’avons pas tout à fait douze mille livres de rentes à nous deux. […] Au xxe  siècle que nous touchons, quelle place aura donc le livre et quelle place aura le théâtre ? […] Dans cinquante ans le livre aura tué le théâtre33.

688. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 343-347

On ne peut nier que son Livre ne réunisse tout ce qui peut plaire & instruire, excepté dans les occasions où il se livre trop à ses idées. […] Ce Livre n’est, en effet, que cela. […] Le Cardinal du Perron n’y entendoit sans doute pas finesse, quand il appeloit ce Livre, le Bréviaire des honnêtes-gens.

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