Elle eut le malheur de tomber sur un homme « distingué. » Cela commença par un commerce de poésies et une amitié « littéraire. » Marceline se défendit un assez long temps. […] Et, d’ailleurs, c’était peut-être un simple « amateur », dont l’histoire littéraire n’a pas gardé le souvenir… Paix à la cendre de ce « mufle ! […] « Il faut accueillir avec défiance les racontars, de quelque source qu’ils viennent… Ainsi on disait, il y a quelque cinquante ans, dans un salon littéraire de Paris (mettez l’Arsenal), que M. de Latouche avait été l’amant de Mme Valmore, qu’Ondine était sa fille, et que l’on s’était séparé parce qu’il avait voulu séduire la jeune fille. […] Il la remarqua bien vite ; et un commerce spirituel et littéraire ne tarda pas à s’établir entre eux… Après la mort d’Ondine, en 1833, Sainte-Beuve écrira à la mère : « … C’étaient mes bonnes journées que celles où je m’acheminais vers Chaillot à trois heures et où je la trouvais souriante, prudente et gracieusement confiante.
Digression I Au moment où nous reprenions la plume pour achever avec vous cette définition de la littérature, un grand deuil littéraire vient tout à coup attrister la France et l’Europe. […] L’amitié que nous avons portée depuis tant d’années à Mme de Girardin a été toujours d’un caractère si fraternel et si littéraire, que les charmes de sa figure n’ont été pour rien dans notre attrait pour sa personne, et que, en la pleurant avec amertume comme amie, nous sommes sûrs de notre impartialité comme écrivain. […] De plus, madame Gay, après avoir possédé une opulente fortune, était tombée dans une médiocrité d’existence qu’elle ne soutenait que par le travail littéraire, souvent si mal rémunéré ; elle craignait la pauvreté après elle pour cette enfant : elle pouvait penser que le double talent de la mère et de la fille, et leur double travail, apporteraient un peu plus d’aisance à la maison, que sa fille se ferait avec ses vers une propre dot de sa gloire. […] Mais reprenons l’entretien littéraire que cette larme a trop interrompu.
Ainsi, de l’enfance d’esprit dans la conception, et dans l’exécution de l’enfantillage, ne voilà-t-il pas un beau résultat littéraire pour un homme à qui on octroyait un talent dont la prétention était surtout d’être mâle ! […] Nous n’avons qu’à prier le ciel de l’arracher à la voie littéraire — si cela peut s’appeler une voie littéraire — dans laquelle il s’est engagé et morfondu. […] Gustave Flaubert est un ouvrier littéraire qui a la probité de son métier, bien plutôt qu’un artiste inspiré.