Et ce que nous affirmons là, on le comprendra mieux quand on aura lu M. […] En tant qu’il faille lire des choses risquées ou scandaleuses, parbleu ! […] Que ce soit le vice ou la vertu qui le lisent, il leur produira le même effet : il est ennuyeux. […] » Au lieu de prendre ce parti qui était le seul pour être lu, M. […] mais vous pouvez lire !
Ce que je regrette, c’est, après avoir lu consciencieusement les manifestes de M. […] On ne connaît bien une doctrine philosophique ou sociale que lorsqu’on voit le dernier terme auquel elle a abouti : ainsi l’on ne connaît bien une formule littéraire que lorsqu’on a lu les ouvrages auxquels elle a servi de patron. […] Mais ils ne doivent point espérer d’être lus au dehors, où ils sont goûtés, assure-t-on, plus même qu’ils ne le sont chez nous, avec cette discrétion clairvoyante. […] En vérité, à vous lire, on ne s’en douterait pas. […] On continuera cependant de le lire, non à cause de ses théories, mais en dépit d’elles, pour la vigueur de ses peintures, pour la puissance de ses conceptions, pour la façon magistrale dont il a souvent manié la langue française.
Si vous êtes tout-puissant, de plus zélés que vous, et quelquefois de plus clairvoyants, iront jusqu’à chercher dans le blanc de vos yeux pour y lire vos arrière-pensées et vos désirs ; Quand un roi veut le crime, il est vite obéi. […] D’ailleurs, aussi supérieure que charmante, digne, à la voir de près, de toutes les admirations et de tous les hommages : écoutez les meilleurs témoins ; relisez Ségur, relisez, ou, si vous ne le connaissez pas, cherchez et lisez le portrait qu’a tracé d’elle le prince de Ligne ; c’est le plus agréable et le plus caractéristique de tous ceux que j’ai vus. […] il m’a bien payée du goût que j’ai pris toute ma vie à le lire, et il m’a appris bien des choses en m’amusant”. » Sa Correspondance avec Voltaire, relue aujourd’hui, est à son avantage.