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573. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VII. Repos »

Armand Silvestre devait, oubliant sa ridicule comparaison entre Boissier et Heredia, nous faire sentir que nous ne trouverions pas ici derrière un vitrail de musée des statuettes parnassiennes aux lignes immobiles mais sous la désolation fleurie de la lande un vivant grand et triste dont le vent soulève le manteau. […] Dans les autres, conscient du centre de lui-même, il se dessine d’une ligne nette et simple. […] Les Chansons Éternelles forment une ligne parabolique dont les deux côtés vont se perdre dans l’infini.

574. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »

Leibniz y voyait avec raison l’analogue de la projection géométrique, qui peut représenter les objets solides par des surfaces, les surfaces par des lignes, les lignes par des points. […] Notre pensée, au contraire, est un point qui se meut sur la ligne du temps et n’y occupe jamais qu’un moment à la fois.

575. (1892) Les idées morales du temps présent (3e éd.)

Dans bien des cas, le point d’arrivée se trouve dans une direction diamétralement opposée à la ligne suivie au départ. […] Il y aurait peut-être beaucoup à ajouter à ces lignes qui ne le définissent pas tout entier, il n’y aurait rien à en supprimer. […] Mais allons-nous, dès nos premières lignes, prendre M.  […] Il voit et il montre, entre le fini et l’infini, une ligne de démarcation très nette, qu’il n’essaye pas de franchir. […] … Tolstoï crie aux égarés : « Suivez la ligne droite ! 

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