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1080. (1880) Une maladie morale : le mal du siècle pp. 7-419

Se réjouit-il de sa liberté reconquise ? […] D’autres, comme Sismondi, ne purent supporter l’absence de la liberté, et allèrent chercher ailleurs un pays où l’on pût parler et écrire à l’aise. […] Dans cette terre de Milly, qu’il a plus d’une fois célébrée avec une émotion vraie, il jouissait avec bonheur de l’air pur de la liberté. […] Là, il reprend avec bonheur ses habitudes de liberté, de rêverie et de contemplation. […] Sa mort fut célébrée comme celle d’un martyr de la liberté.

1081. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le cardinal de Bernis. (Fin.) » pp. 44-66

Le roi m’a donné pour mes étrennes, mon cher confrère, le premier de tous les biens, la liberté, et la permission de lui faire ma cour, qui est le plus précieux et le plus cher de tous pour un Français comblé des bienfaits de son maître. […] Je sais m’occuper ; mais je suis assez sage pour ne pas faire part au public de mes occupations ; je n’avais besoin pour être heureux que de cette liberté dont parle Virgile : « Quae sera tamen respexit inertem ».

1082. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — II. Duclos historien » pp. 224-245

J’ai eu la liberté d’entrer dans les différents dépôts du ministère, et j’en ai fait usage longtemps avant d’écrire… Les Mémoires du duc de Saint-Simon m’ont été utiles pour le matériel des faits dont il était instruit ; mais sa manie ducale, son emportement contre les princes légitimés, etc. […] Il y a une autre scène où Duclos prend avec Saint-Simon des libertés de forme et se permet des variantes de ton qui ne sont pas d’un narrateur assez scrupuleux.

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