Lettres spirituelles. — § VI. […] Direction des particuliers, lettres spirituelles. […] Lettre du 25 octobre 1708. […] Lettre de Fénelon à M. de Chevreuse, 7 avril 1710. […] Lettre du 27 juillet 1712.
Malouet, dans ses Lettres sur la Révolution, publiées en 1792, s’était contenté de dire, en racontant seulement la première tentative de Mirabeau en mai 1789 : « Là finissent nos relations, et j’ai été deux ans sans lui parler ; mais, peu de temps avant sa mort, ayant encore été provoqué par lui à une explication sur sa conduite dans la dévolution, qui m’avait bien souvent indigné, il me rappela cette anecdote, et me montra des sentiments dont il faudrait pouvoir citer les preuves et les témoins, pour être cru. » (4e Lettre.) […] Deux incidents particuliers mirent Malouet en scène et méritent d’être rappelés : l’un, dans la séance du 21 novembre 1789, où il se vit dénoncé pour une lettre de lui écrite au comte d’Estaing, et qu’on avait interceptée. […] « L’abbé Raynal est fort mal à son aise partout où il ne pérore pas colonies, politique et commerce. » C’est Diderot qui dit cela dans une lettre à Mlle Voland (4 octobre 1767). […] Dans une lettre à d’Alembert du 18 mai 1782, il lui annonce l’arrivée à Berlin du solennel exilé qui fuyait l’arrêt du Parlement : « Mais savez-vous ce qui vient d’arriver aujourd’hui ? […] Napoléon, qui s’entend à juger son monde, a dit en courant sur le prince Lebrun un mot qu’il ne faudrait pourtant pas négliger dans un portrait complet ; c’est dans une lettre à son aide de camp Lemarois, datée de Mayence, 2 avril 1813 : « . . .
On ne connaît pas le premier Fontenelle, ce qu’il était en fait de goût originel et instinctif, quand on n’a pas lu ces lettres du précieux le plus consommé et le plus rance. […] Ce sont des lettres dans le genre de Voiture, adressées à diverses personnes, sur des sujets choisis à dessein, et qui prêtent au sentiment ou à la raillerie. […] Les trois ou quatre Lettres du chevalier d’Her…, qui roulent sur le mariage clandestin d’une prétendue cousine, offrent encore un trait caractéristique de cette jeunesse de Fontenelle. […] Un trait vif, léger et malin, serait pardonnable ; mais quatre lettres dans lesquelles il étend son grain de libertinage, c’est trop. […] Demandez-lui des lettres de consolation, ou sur une absence, il les entreprendra ; prenez-les toutes faites et entrez dans son magasin, il y a à choisir.