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387. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 104-107

Laus de Boissy a aussi publié une Lettre sur la Danse. […] Laus de Boissy a enfin donné une Critique des Trois Siecles, sous ce titre : « ADDITION à l’Ouvrage intitulé les Trois Siecles de notre Littérature ou LETTRE critique, adressée à M. […] Laus de Boissy, dans la Lettre qu’il nous a adressée. […] Voyez, dans le Mercure du mois de Mai 1773, la Lettre de M. de Voltaire à M.

388. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXVIII » pp. 266-276

Mais il n’en demeure pas moins fâcheux et tout à fait contraire à l’esprit même des lettres qu’on arrive à s’enrichir à ce point par elles. […] Ce qui fait l’esprit et le fond de moralité des Lettres, ce n’est pas tout à fait, je le sais bien, la frugalité un peu rustique des Caton l’Ancien et des Fabricius ; la Muse, sans se corrompre, peut se permettre certaines élégances et délicatesses ; on peut dire même qu’elle en vit. […] En un mot, on peut soutenir, sans crainte de calomnier son temps, qu’il y a un rapport assez exact entre l’état des mœurs littéraires et le taux des profits qu’on tire des lettres ; les plus grandes fortunes correspondent à des époques de décadence. […] Ce qui est la passion plus ou moins cachée de beaucoup se trouve représenté assez au naïf et sous forme de manie dans les écrits d’un homme de Lettres célèbre de ce temps. […] Sous le titre de Jacqueline Pascal, il vient de recueillir en un volume toutes les pièces, lettres, relations, concernant cette sœur de Pascal qui mourut religieuse à Port-Royal.

389. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — M. de Voltaire, et l’abbé Desfontaines. » pp. 59-72

A son entrée dans le monde, il fut accueilli par le cardinal d’Auvergne, qui protégeoit les gens de lettres & qui le garda même quelque temps chez lui. […] Aussitôt qu’il se fut acquis un nom dans la république des lettres, il se fit présenter à M. de Voltaire par un ami commun. […] L’équité demande qu’on fasse cet aveu ; l’avantage des lettres ne l’exige pas moins : mais s’il n’a pas toujours été injuste dans ses critiques, peut-on excuser le motif qui les lui dicta ? […] Le magistrat de la police prit lui-même la peine de le justifier, « non seulement aux yeux de sa famille, mais encore par une lettre qu’il écrivit à M. l’abbé Bignon ; & cette lettre ayant été lue dans l’assemblée des journalistes, l’abbé Desfontaines fut rétabli d’une voix unanime ». […] Ils furent brouillés au sujet d’un mais, auquel Desfontaines s’arrêta malignement, en rapportant le fragment d’une lettre écrite de la Haye, par Rousseau, à M.

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