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725. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre quatrième »

La tradition vint ensuite cultiver ses instincts, et les maîtres divins de l’antiquité grecque et latine le reçurent des bras de sa mère, l’oreille déjà accoutumée à leur langue sonore, l’esprit ouvert à leurs doux enseignements. […] Les modèles qui l’assistent dans son travail sont aussi plus élevés : c’est Théocrite, d’un génie plus naïf et d’un art plus caché que les élégiaques latins ; c’est Virgile, que ne contentait pas son Enéide.

726. (1890) L’avenir de la science « XIX » p. 421

Le IVe et le Ve siècle ne sont si maigres et si superstitieux dans le monde latin qu’à cause des calamités des temps. […] Ils me rappellent le naïf étonnement des barbares devant ces évêques, qui parlaient latin, et devant toute cette grande machine de l’organisation romaine.

727. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVIII. Formule générale et tableau d’une époque » pp. 463-482

Un équilibre s’établit entre la libre imitation des Grecs et des Latins et l’observation du monde environnant. […] L’époque se rattache ainsi à la grande période classique qui commence à la Renaissance et va jusqu’au romantisme, période où l’imitation des Grecs et des Romains est un des traits essentiels de la littérature française, comme l’étude du grec et du latin est le fond de l’enseignement donné aux enfants de la noblesse et de la bourgeoisie riche.

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