Je ne sais, et je ne puis comprendre le sens d’un tel langage ; mais, à coup sûr, elle est dans ses Pensées, et cela est aussi clair que n’importe quelle expression de la langue métaphysique1. […] Pasteur est-elle donc intéressée à ce que leurs travaux soient exposés en beau langage ? […] L’esprit n’a pas d’autre matière à façonner que le langage ; il fut un temps où les poèmes n’étaient pas même écrits et où la mémoire suffisait pour les conserver. […] Aussi le but du langage littéraire n’est-il point de déverser tel quel notre flot intérieur : serait-ce donc de l’adultérer ? […] La postérité, à la fois très affairée et très paresseuse, n’a de temps à donner ni aux jolies bagatelles ni aux trésors obscurément enfouis sous l’amas du mauvais langage.
Léon Say dît à Jules Sandeau, dans son aimable langage, — pourquoi ne pas l’avouer ? […] Il n’y a pas qu’un langage propre à une époque. Il y a un langage propre à chaque écrivain de génie. […] Il existe une relation intime entre la terre nourricière et le langage humain. […] Oui, notre langage sort des blés, comme le chant de l’alouette.
Est-ce là le langage d’un père ? […] Ce titre avait choqué les personnes qui attachent encore quelque prix à la justesse des termes et à la décence du langage. […] — Il aurait même excellé dans les grâces du langage, s’il avait voulu en faire une étude. […] Dans ce grand siècle, la vertu et la raison donnaient au prince et au sujet un même langage. […] Changeons de langage, et venons au fait.