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572. (1730) Discours sur la tragédie pp. 1-458

Peut-être s’est-on mépris en cela ; car il semble que les vers libres sont encore plus près de la prose par le plus grand éloignement où les rimes y sont l’une de l’autre et par la plus grande variété des mesures qui ne frapent pas toujours l’oreille d’une seule simetrie fort étroite, et toujours exactement répétée. […] Joignez l’excès de la passion aux regles étroites du devoir ; que deux personnes se soient par sentiment, l’une à l’autre, ce que la vertu exige qu’elles se soient ; que leurs discours, que leurs actions soient tout ensemble passionnées et raisonnables, vous allez toucher beaucoup plus que par des mouvemens déreglés ou moins autorisés. […] Voilà deux méprises tout à la fois : l’une de m’imputer ce que je n’ai pas dit ; et l’autre, de faire vous-même une proposition fausse. […] Ces trois unités que vous croyez si étroitement unies, sont au contraire très indépendantes l’une de l’autre. […] Ainsi le plus sûr est de faire tomber l’intérêt sur deux personnes qui craignent réciproquement l’une pour l’autre, parce qu’alors je puis presque toûjours présenter aux spectateurs l’une des deux ; et qu’ainsi la pitié, loin de souffrir le moindre affoiblissement, va croître à mesure que le danger deviendra plus pressant.

573. (1928) Quelques témoignages : hommes et idées. Tome II

Une logique irréfutable les relie pourtant l’une à l’autre. […] Il demeure un scientiste et qui considère que la Foi et la Science sont irréductibles l’une à l’autre. […] L’une et l’autre existaient en 1815. […] Puis les luttes civiles la ravagent, où se vérifie l’une des lois les plus constantes de l’histoire. […] Je veux parler de l’accord entre la pensée et l’action, l’une éclairant l’autre, et celle-ci réalisant celle-là.

574. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315

L’une est trop sémillante, l’autre trop timide. […] L’une est vive et animée, l’autre un peu trop timide ; mais toutes deux sont de vrais modèles. […] L’une de ses filles s’appelle aussi Pélagie ; l’autre Émérance. […] Il appartenait à l’une des terres de la baruinia, et longtemps il avait vécu là, à l’écart, dans sa petite isba. […] Son maître la contemplait immobile, et tout à coup deux grosses larmes s’échappèrent de ses yeux ; l’une tomba sur la tête de la chienne, l’autre dans le plat devant elle.

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