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218. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 348-356

N’est-ce pas aimer à plaisanter aux dépens du jugement, que de confondre ainsi les traits du génie avec les saillies d’une imagination légere & vagabonde ? Aussi a-t-on méprisé un pareil jugement, pour ne s’attacher qu’aux motifs qui l’ont engagé à le prononcer.

219. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Girac, et Costar. » pp. 208-216

On en portoit un jugement plus ou moins favorable, suivant son goût ; mais, en général, le livre étoit applaudi. […] Girac, écrivain de la moyenne classe, versé dans les langues, dans l’histoire & dans la connoissance de l’antiquité, eut le jugement assez droit pour sentir qu’on prenoit le change, qu’on s’égaroit sur le goût.

220. (1887) La vérité sur l’école décadente pp. 1-16

Les poètes Je ne veux pas parler dans cette mince brochure que des Auteurs de volumes ou de plaquettes, auxquels le lecteur, désireux comme je l’espère de faire plus ample connaissance avec des écrivains si diversement appréciés, pourra être renvoyé ; il me semble, en effet, difficile et souverainement inutile de porter un jugement quelconque sur des personnalités dont les prétentions littéraires ne s’étayent pas sur le moindre écrit. […] Éphraïm Mikhaël dont nous avons remarqué L’Automne, et Rodolphe Darzens, je croirai avoir énuméré les principaux écrivains en vers de la nouvelle génération dont je conseille au lecteur de peser les œuvres avant de porter sur elle un jugement quelconque.

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