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2121. (1903) Propos de théâtre. Première série

Ce qu’il y a souvent, au fond de ces affectations, de pruderie et de haute sentimentalité et « d’idéalisme », comme disent les femmes de nos jours, déceptions amoureuses, déboires, dépit, jalousie dont on rougit et que l’on dissimule, à l’endroit de la jeunesse trop aimable et de la beauté trop triomphante, petite hypocrisie féminine très déliée, très astucieuse, assez diplomatique, assez niaise au fond et vite percée ; voilà ce que Molière a voulu montrer dans Armande. […] Il s’attendrit à ses souvenirs de jeunesse, il a pour ses vieux amis de ce temps-là, morts ou vivants, le souvenir le plus cordial et le plus touchant ; il aime sa fille Henriette de tout son cœur, et a pour sa « pauvre servante » la bonté la plus paternelle.

2122. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754

Ainsi, quand nos Grammairiens disent qu’un nom est à l’ablatif, ils ne le disent que par analogie à la Langue latine ; je veux dire, par l’habitude qu’ils ont prise dans leur jeunesse à mettre du françois en latin, & à chercher en quel cas Latin ils mettront un tel mot François : par exemple, si l’on vouloit rendre en latin ces deux phrases, la grandeur de Paris, & je viens de Paris, de Paris seroit exprimé par le génitif dans la premiere phrase ; au lieu qu’il seroit mis à l’ablatif dans la seconde.

2123. (1769) Les deux âges du goût et du génie français sous Louis XIV et sous Louis XV pp. -532

L’Ecole de la Jeunesse du même Auteur, est une Comédie du meilleur ton.

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