Sa fin prématurée, d’ailleurs, vient, témoigner pour lui-même, et aujourd’hui je puis penser qu’après tout j’ai pu mal le comprendre… Toute l’œuvre de Rodenbach atteste sa préoccupation de mourir jeune et la crainte de ne rien laisser de sa vie et de ses émotions. « Seigneur, s’écriait-il déjà aux pages de la Jeunesse blanche, donnez-moi cet espoir de revivre Dans la mélancolique éternité du livre. » [Mercure de France (1898).] […] François Coppée, toujours favorable aux jeunes poètes, il était devenu le familier du grand écrivain Edmond de Goncourt. Mais ce n’est pas seulement parmi les maîtres que Georges Rodenbach comptait des sympathies, et sa collaboration fréquente aux jeunes Revues montre combien les nouveaux venus goûtaient son œuvre.
Zola que Serge, le jeune prêtre, succombe. […] La jeune génération n’a connu Henry Monnier que de nom. […] Elle était si jeune et si rieuse, elle ! […] Salut à son jeune réveil ! […] dit-il, voilà un jeune sauvage qui a la vie dure.
Le jeune saute-ruisseau fut émerveillé. […] Hanotaux, qu’il considérait comme « un jeune publiciste, plein d’avenir ». […] Elle lit volontiers les jeunes poètes. […] Le jeune homme de lettres plaît à la jeune bourgeoise. […] Paul Hervieu choisit ses jeunes premiers à l’École française d’Athènes.