Une de ces prières qui nous a été conservée dans le recueil des hymnes orphiques, est conçue ainsi : « Rends-nous toujours florissants, toujours heureux, ô foyer ; ô toi qui es éternel, beau, toujours jeune, toi qui nourris, toi qui es riche, reçois de bon cœur nos offrandes, et donne nous en retour le bonheur et la santé qui est si douce55. » Ainsi on voyait dans le foyer un dieu bienfaisant qui entretenait la vie de l’homme, un dieu riche qui le nourrissait de ses dons, un dieu fort qui protégeait la maison et la famille. […] Le code de Manou en explique le sens quand il dit : « Que l’aîné ait pour ses jeunes frères l’affection d’un père pour ses fils, et que ceux-ci à leur tour le respectent comme un père. » Dans la pensée des anciens âges, le droit d’aînesse impliquait toujours la vie commune. […] Le jeune Athénien était présenté à la phratrie par son père, qui jurait qu’il était son fils. […] Que l’on observe ce jeune Athénien s’élevant d’échelon en échelon, de culte en culte, et l’on aura l’image des degrés par lesquels l’association humaine avait jadis passé.
Son unique objet sera de tenir la science dans la voie du progrès en montrant tout ce qui reste à étudier, afin de faire naître dans l’esprit des jeunes savants le désir des découvertes, qu’en raison même de sa nature et de son but, l’enseignement dogmatique ne saurait éveiller. […] 6° Sur un jeune chien (de trois à quatre mois environ), à la fin de la digestion, on injecta 7 centimètres cubes d’axonge fondue.
Même en dehors de la lecture et de l’écriture, dans le jeune âge et chez les esprits peu exercés, encore enfants à cet égard, la parole intérieure « réclame », pour avoir quelque suite et nous tenir « isolés des causes de distraction, un plus grand effort d’attention » que la parole extérieure.