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434. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Ducis. » pp. 456-473

Si l’éditeur les avait jetés au feu, nous aurions eu le plaisir de nous figurer un Ducis aussi indépendant et plus calme. […] » Mais, cela dit, il ne faut pas qu’en s’abstenant de prendre part dans les affaires décisives du monde, ces sages et solitaires y jettent au passage leurs boutades rimées ni leurs satires. […] Oui, mon ami, j’ai épousé le désert, comme le doge de Venise épousait la mer Adriatique : j’ai jeté mon anneau dans les forêts.

435. (1860) Ceci n’est pas un livre « Une croisade universitaire » pp. 107-146

L’auteur, gardé par son obscurité de toute attaque personnelle, mais attiré par le bruit des coups, se jeta dans la mêlée et se mit à jouer de la plume le plus énergiquement possible : pour rien, pour le plaisir ! […] Mais vous approuve-t-il de jeter son nom, — comme un bâton, dans les jambes du romantisme ? […] Et cet outil, êtes-vous autorisé à le jeter par la fenêtre parce que des maladroits se seront blessés — eux et la langue — en voulant y toucher ?

436. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VIII : M. Cousin érudit et philologue »

D’autres font des petits vers, ou se jettent dans l’entomologie. […] Cousin, devient manifeste au premier coup d’œil jeté sur la liste de ses ouvrages. […] La Nature nous jette au hasard dans le temps et dans l’espace ; et pour un qui se développe, il y en a mille qui avortent, ou qui restent à demi formés.

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