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2260. (1888) Épidémie naturaliste ; suivi de : Émile Zola et la science : discours prononcé au profit d’une société pour l’enseignement en 1880 pp. 4-93

» Et ils jetteraient leur chantre par dessus bord. […] Tout se trouvait jeté dans le baquet aux injures son étude nouvelle de l’homme physiologique, le rôle tout puissant rendu aux milieux, la vaste nature éternellement en création, la vie enfin, la vie totale, universelle qui va d’un bout de l’animalité à l’outre sans haut ni bas, sans beauté ni laideur et les audaces de langage, la conviction que tout doit se dire qu’il y a des mots abominables nécessaires comme des fers rouges qu’une langue sort enrichie de « ces bains de force et surtout l’acte sexuel, l’origine et l’achèvement continu du monde tiré, de la honte où on le cache, remis dans sa gloire sous le soleil.

2261. (1911) Études pp. 9-261

Sans pitié pour son bonheur terrestre, avec une confiance divine, elle se jette en Dieu, ne s’épargnant aucune douleur, accueillant fidèlement tout martyre. […] « Par notre union au Christ, son chef, dans l’unité visible de l’Église, le corps des fidèles est restitué à Dieu156. » La présence de Dieu « Nous voici de nouveau jetés entre les bras du Père, dans le sein de « Celui qui est toute vie157. » Retour ineffable ; tout nous est pardonné ; le geste qui nous accueille a oublié toutes nos iniquités. […] Car il n’aura pas compris. — Claudel est redoutable et cruel ; il se jette sur nous avec la même impétuosité que son Dieu, il réclame tout de nous, il veut nous enflammer tout entiers, il n’est pas une parcelle de nous qu’il renonce à accaparer : « Il est plus dur que l’enfer. » Qu’on ne pense pas pouvoir lui consacrer une froide admiration ! […] mais tel que l’aigle marin qui s’est jeté sur un grand poisson, Et l’on ne voit rien qu’un éclatant tourbillon d’ailes et l’éclaboussement de l’écume ! […] La Rhapsodie Espagnole de Ravel Il y a une torpeur dans toute danse espagnole ; c’est l’union de la fureur et du sommeil ; les danseurs semblent toujours en train de se réveiller par leurs cris ; ils frappent du pied, ils arrondissent les bras, il se cambrent, il se jettent des invectives pour s’encourager.

2262. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome III pp. -

L’auteur y rend justice à Géliot, le Marivaux du chant, selon l’expression d’un homme d’esprit ; à la voix légère & brillante de mademoiselle Fel ; au talent supérieur de Dupré pour la danse ; au génie du premier compositeur de la nation, & jette du ridicule sur tout le reste. […] De là, il se jette sur la rauque dureté de certains morceaux de poësie. […] De cette hauteur des branches où ils sont élevés, ils lui jettent de l’eau en cent manières différentes. […] La nôtre jette encore de l’éclat ; mais ne doit-elle point à leur abbaissement une partie de sa splendeur, la supériorité qu’elle a sur toutes les écoles de l’Europe & l’empressement de tous les princes à fixer à leur cour nos artistes, en les comblant de distinctions ? […] Il se jette aux pieds de Clément VII : « Saint père, lui dit-il, je suis un prêtre, bien qu’indigne, de l’ordre des frères mineurs.

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