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393. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Seconde partie. Des mœurs et des opinions » pp. 114-142

Il fallait alors que la philosophie luttât contre les égarements de l’imagination, contre les séductions des sens, mais toujours en respectant le sentiment religieux, sorte d’instinct qui seul donne de la durée à l’existence de l’homme, qui seul revêt d’une sanction inviolable les lois auxquelles il doit obéir. […] Les femmes, contenues par l’instinct de la pudeur, se sont même longtemps abstenues de s’aventurer dans celles des routes de la renommée qui pouvaient être accessibles pour elles.

394. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Fervaques et Bachaumont(1) » pp. 219-245

Elle aime, d’instinct, tout ce qui perd les femmes et peut déshonorer les hommes : l’argent d’abord, — et toujours, — et le luxe qu’il donne, et les grossières influences et les ivresses plus grossières encore qu’il apporte à la vanité. […] L’élégant Fervaques, avec ses instincts et ses· goûts, serait, j’en suis sûr, bien heureux, parbleu !

395. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution » pp. 1-33

Ce poème, cette ode des temps primitifs c’est la Genèse… Peu à peu cependant la famille devient tribu, la tribu devient nation… L’instinct social succède à l’instinct nomade… Les nations se gênent et se froissent ; de là les chocs d’empires, la guerre… La poésie reflète ces grands événements ; des idées elle passe aux choses.

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