Toutes les fois qu’il est inspiré, il emporte l’âme de son lecteur comme il eût fait une barricade… On dit gaiement : « C’est un brave à trois poils !
Or, à leur tour, Musset et Hugo ont influé, par l’admiration qu’ils ont inspirée, sur la poésie contemporaine.
Ce grand linguiste, qui aimait la langue française comme on aime une personne, et qui, dans les moules vidés de Rabelais, de Montaigne, de Régnier, versait son jeune sang tout bouillant de génie et transfusait sa sève inspirée ; cet artiste désintéressé de tout, excepté de la Beauté possible, de la Beauté cherchée, après laquelle il courait, un flambeau dans la main, comme le Coureur antique, eut la douleur de voir sa perle roulée dans un oubli qui est la fange pour les œuvres de l’esprit humain, sous l’ignoble groin des pourceaux.