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448. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Grèce antique »

Malgré des différences bien plus dans la forme que dans le sens des choses, toutes les législations de la Grèce reçurent l’influence de ces deux législations. […] Et, d’ailleurs, quelle influence Aristote exerça-t-il sur l’esprit et les affaires de la Grèce ?

449. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme et l’Enfant » pp. 11-26

Une science si fausse et si viciée dans son origine a beau être jugée, par les esprits pénétrants et fermes, comme déjà vieille d’une décrépitude de deux jours, elle n’en paraît pas moins jeune et pleine d’avenir aux jouvenceaux du xixe  siècle, et elle exerce une influence dangereuse sur les esprits qui débutent dans la vie intellectuelle, et qui vont prendre leur premier pli dans ce premier livre dont on dépend un peu toujours ! […] Et si, au contraire, comme nous le pensons, il ne veut pour l’heure, en quoi que ce puisse être, se réclamer de la philosophie du xviiie  siècle, s’il croit même qu’elle est de nature à compromettre ses idées, pourquoi ne s’est-il pas rendu compte des influences latentes et ambiantes sous l’empire desquelles il a écrit ?

450. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. le vicomte de Meaux » pp. 117-133

Une fois arrivée de la persécution et de l’oppression à la puissance, grâce à trois grands hommes dont les deux premiers ne sont pas sans reproche et dont le troisième est le plus grand : Constantin, Théodose et Charlemagne, l’Église, unifiée avec l’État et mêlée à son gouvernement, imprima aux choses son influence et sa direction suprême. […] Pendant les guerres du xvie  siècle, le Protestantisme, par le fait même des influences qui s’en échappaient, avait assez décatholicisé la France pour que, du Royalisme et du Catholicisme qui n’avaient fait qu’un pendant tant de siècles, on pût arracher l’un à l’autre sans que le Royalisme en mourût.

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