Seulement voici où l’embarras commence… Si la Critique prend au sérieux ce gros livre de Terre et Ciel que d’aucuns regardent comme un monument ; si elle se croit obligée d’entrer dans les discussions qu’il provoque et d’accepter ces formes préméditées d’un langage scientifique assez semblable au latin de Sganarelle, mais moins gai, la voilà exposée à asphyxier d’ennui le lecteur, comme elle a été elle-même asphyxiée ; — et cependant, d’un autre côté, si on touche légèrement à une chose si pesante, d’honnêtes esprits s’imagineront, sans doute, que c’est difficulté de la manier ! […] Il s’imagine que Dieu, comme l’homme, a son chemin à faire et qu’il a besoin d’expérience !
Ainsi, dans l’oraison funèbre de Henriette d’Angleterre, il dit, en parlant des princes, « Qu’ils s’imaginent avoir un ascendant de raison comme de puissance ; qu’ils mettent leurs opinions au même rang que leurs personnes, et qu’ils sont bien aises, quand on a l’honneur de disputer avec eux, qu’on se souvienne qu’ils commandent à des légions ». […] Il ne raconte pas ; on dirait qu’il imagine et conçoit lui-même les plans.
Mais j’imagine qu’il ambitionne surtout, en ce moment, les jouissances délicates et sereines que l’art procure à ceux qui le servent. […] Et je n’imagine pas ce qu’il pourra faire ni ce qu’il pourra dire. […] Il y en a qui s’imaginent — on ne sait pourquoi — que M. […] Aussi j’imagine que La Lanterne ne fut pour rien dans la chute de l’Empire. […] J’imagine que la méprise, en ce qui regarde Fénéon, vaut celle-là, à quelques blessures près.