L’aigle de l’Idéal enfonce très bien, sans trembler, ses griffes d’or dans la réalité, et n’en ouvre pas moins ses ailes. […] Idéal, charmant, éternellement jeune et frais, même sous les brûlures des passions qui consument, on dirait un bois de lilas foudroyé.
Je sais, comme vous, que dans toute poésie, quelle qu’en soit la forme ou l’étendue, il y a une lutte secrète entre l’infini du sentiment qui circule et le fini de la langue dans laquelle cet infini se renferme sans se limiter, mais ici, cette lutte, qui est le caractère glorieux et infirme de toute poésie, a lieu sur un bien plus petit espace, ce qui augmente le danger et constitue un bien plus difficile idéal. […] Joséphin Soulary, a-t-il atteint ce très difficile idéal ?
de pur, d’idéal et d’immortel. […] J’ai vu l’idéal azuré ; Mon aile a monté dans la nue : Me plaindrai-je ?