/ 1766
1721. (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331

Leur idéal, s’il est permis de parler ainsi, est un idéal d’État, un idéal d’hôpital d’État, une immense maison finale et mortuaire, sans soucis, sans pensée, sans race.

1722. (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312

Ce qu’on y rencontrera, c’est l’Idéal, l’image poétisée de la vie, la préoccupation de l’optimisme, une préférence marquée pour les événements heureux ou bienfaisants, pour la moralité, pour la défense des thèses généreuses, saines ; on y verra le roman psychique, qui repose du spectacle des vices par le contraste des vertus. […] ni vraisemblance ni idéal !

1723. (1859) Moralistes des seizième et dix-septième siècles

Ce portrait ne donne pas non plus l’idéal de l’égoïste ; mérite réservé à Arnault dans cette admirable fable du Colimaçon que chacun sait par cœur : Sans ami, comme sans famille, Ici-bas vivre en étranger ; Se retirer dans sa coquille Au signal du moindre danger ; S’aimer d’une amitié sans bornes ; De soi seul emplir sa maison ; En sortir, suivant la saison, Pour faire à son prochain les cornes ; Signaler ses pas destructeurs Par les traces les plus impures ; Outrager les plus belles fleurs Par ses baisers ou ses morsures ; Enfin, chez soi, comme en prison, Vieillir, de jour en jour plus triste, C’est l’histoire de l’égoïste, Et celle du colimaçon.

/ 1766