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15. (1890) L’avenir de la science « XVI »

Cela serait si l’humanité marchait avec un complet ensemble et d’une manière parfaitement rigoureuse. […] Mais heureusement l’humanité aime mieux se contredire que de laisser sans aliment un des besoins essentiels de son être. […] Les rétrogradations de l’humanité sont comme celles des planètes. […] La perfection de l’humanité ne sera pas l’extinction, mais l’harmonie des nationalités : les nationalités vont bien plutôt se fortifiant que s’affaiblissant ; détruire une nationalité, c’est détruire un son dans l’humanité. « Le génie, dit M.  […] Quoi qu’il en soit, il aura suffi, pour sa gloire, d’esquisser une face de l’humanité.

16. (1890) L’avenir de la science « IV » p. 141

Ils sont d’un autre monde, ils ne méritent pas le nom d’hommes, puisqu’ils n’ont pas la faculté qui fait la noble prérogative de l’humanité. […] Tout ce qui sert au progrès de l’humanité, quelque humble et profane qu’il puisse paraître, est par le fait respectable et sacré. […] Âmes timides, qui désespérez ainsi de l’humanité, remontez avec moi dix-huit cents ans. Placez-vous à cette époque où quelques inconnus fondaient en Orient le dogme qui, depuis, a régi l’humanité. […] Chantez donc encore une fois l’hymne funèbre de l’humanité : elle n’est plus, le froid lui a monté au cœur.

17. (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Deuxième série

Jugez du désastre si vous prescriviez à l’humanité enfantine les devoirs de l’humanité mûre, et à l’humanité philosophe les devoirs de l’humanité bâtissante ! […] Nous sommes condamnés à ne pas connaître l’âge de l’humanité. […] La vérité est que l’humanité n’existe pas. […] Cela fait aimer l’histoire et aimer l’humanité. […] Il nous agrée que la nature soit faite comme l’humanité ou l’humanité comme la nature.

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