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2921. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »

Les êtres ainsi abandonnés sur ces rivages peuvent être comparés à ces races humaines sauvages, qui, chassées dans les montagnes de chaque contrée, y survivent, comme en des forteresses, pour y perpétuer la trace et le souvenir, plein d’intérêt pour nous, des premiers habitants des basses terres environnantes.

2922. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »

Il était exempt de tous les soucis de la famille, étant resté garçon ; tout le secondait, tout le satisfaisait, tout le réjouissait ; c’était un exemple de la bonne humeur que vous procurent le bon sens et la sagesse humaine, et naturellement il avait des amis, ayant des écus.

2923. (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome II

Ce qui prouve ce que je viens de dire, c’est que les choses ont été bien différentes quand on s’est trouvé en face de parties comme la rate, le cerveau, les fibres nerveuses, dont les formes n’avaient point leur représentant, en dehors de l’organisme, dans les produits de l’industrie humaine. […] En 1521, JACOB BERENGER, qui le premier fit de l’anatomie humaine, présenta quelques données sur les conduits salivaires de Wharton, mais ces connaissances étaient encore pour la plupart empruntées à Galien. […] Ils ont pris une assez grande quantité de salive humaine qu’ils ont épuisée par l’alcool ; ils ont filtré, puis ils ont distillé l’alcool ; après quoi ils ont mêlé le résidu alcoolique avec de l’acide phosphorique et distillé de nouveau au bain-marie. […] Ainsi, on avait vu que la salive humaine transforme l’amidon en glucose, et l’on s’était hâté d’en conclure que la salive a une action toute spéciale sur les aliments amylacés, et que, par conséquent, elle a un rôle à remplir dans les actes chimiques de la digestion. […] Si la salive humaine a sur ce point une activité plus grande que la salive des autres animaux, cela tient à ce que normalement, par suite de l’accès continuel de l’air dans la bouche, à cause de l’acte de la phonation, il y a constamment dans cette cavité des matières organiques en voie d’altération qui entraînent la saccharification de l’empois, puis sa transformation en acide lactique ou butyrique, qui est également très facile dans ces mêmes circonstances.

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