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497. (1856) À travers la critique. Figaro pp. 4-2

C’est en grand seigneur de la presse qu’il fait au public les honneurs de son feuilleton, où l’on ne sert que des primeurs musicales. […] — Le pape le baisait au front ; Charles-Quint lui adressait par ambassadeur une chaîne d’or, chef-d’œuvre d’orfèvrerie, et le plaçait à sa droite, à la place d’honneur réservée aux rois de la terre. […] À partir de ce jour, j’ai l’honneur de prévenir M.  […] C’est bien de l’honneur qu’on lui a fait et bien de l’étonnement qu’on a dû lui causer ! […] Lorsque je vois des hommes d’un mérite supérieur, les Guizot, les Lamartine, les Hugo, les Musset, les Thiers, tenir à grand honneur d’être appelés les confrères de MM. 

498. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Molière »

Au reste, à elle l’honneur d’avoir produit les deux plus admirables poëtes des littératures d’imitation, d’étude et de goût, ces types châtiés et achevés, Virgile, Horace ! […] Contentez-vous de composer, et laissez l’action théâtrale à quelqu’un de vos camarades : cela vous fera plus d’honneur dans le public qui regardera vos acteurs comme vos gagistes ; vos acteurs d’ailleurs, qui ne sont pas des plus souples avec vous, sentiront mieux votre supériorité […] il y a un honneur pour moi à ne point quitter […]   — Plaisant point d’honneur, disoit en soi-même le satirique, qui consiste à se noircir tous les jours le visage pour se faire une moustache de Sganarelle, et à dévouer son dos à toutes les bastonnades de la comédie ! […] Certains honneurs même le dédommageaient médiocrement, et parfois le flattaient assez amèrement, je pense, comme, par exemple, l’honneur de faire, en qualité de domestique, le lit de Louis XIV.

499. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre II. Le Roman (suite). Thackeray. »

La littérature est si fort en honneur en Angleterre, qu’il y a une somme d’environ douze cents guinées par an mise de côté pour pensionner les personnes de cette profession. C’est un grand honneur pour eux, et aussi une preuve que leur condition est généralement prospère et florissante. […] Son honneur insulté et son amour outragé éclatent d’un élan superbe et terrible. […] — Je jure, milords, cria le prince impérieusement, sur l’honneur d’un gentilhomme… — Que nous sommes arrivés à temps. […] Regardez ; voici un papier où Sa Majesté a daigné commencer quelques vers en l’honneur ou au déshonneur de Béatrix.

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