Qui au fond a bien de la bonté, qui leur fait l’honneur de venir les voir, en passant, qui leur fait bien de l’honneur. […] Précipice élevé d’où tombe mon honneur ! […] C’est l’idée cornélienne même, on pourrait dire le système cornélien, le grand honneur cornélien. […] Cet honneur de sainteté, venu, procédant par promotion de l’honneur chevaleresque. […] Les trahit officiellement, formellement, et s’en fait gloire et honneur.
On cite de lui un trait qui fait le plus grand honneur à ses sentiments d’humanité non moins qu’à sa modestie. […] Il cherche le principe conservateur de ce gouvernement et il trouve l’honneur ! Mais quel honneur y a-t-il à obéir servilement aux fantaisies d’un sultan qui vous demande votre tête sans jugement ? […] L’honneur n’est nullement le principe des monarchies, puisque la servilité et la corruption ont de tout temps régné dans les cours. […] « J’ignore, ajoute-t-il ironiquement, ce que c’est que cet honneur dont on parle chez des peuples à qui on ne fait rien faire qu’à coups de bâton !
Godeau, de l’Académie française, évêque de Vence, ayant adressé à Voiture un défi de vers galants en honneur de cette belle personne, Voiture lui adressa ce rondeau fanfaron : Comme un galant et brave chevalier, Vous m’appelez en combat singulier D’amour, de vers et de prose polie ; Mais à si peu mon cœur ne s’humilie, Je ne vous tiens que pour un écolier ; Et fussiez-vous brave et docte guerrier, En cas d’amour, n’aspirez au laurier. […] Cet ouvrage fit dans l’art dramatique une révolution dont Molière a eu l’honneur, parce que ce fut son talent qui la signala avec éclat. « Avant Mélite, dit Corneille dans sa préface, on n’avait jamais vu que la comédie fit rire sans personnages ridicules, tels que les valets bouffons, les parasites, les capitans, les docteurs, etc.