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371. (1854) Causeries littéraires pp. 1-353

L’honneur de M.  […] Rien ne lui paraît au-dessus de la délicatesse et de l’honneur. […] Honneur à tous deux ! honneur aussi à M.  […] ce chapitre de l’histoire de Molière est tout à l’honneur de Bossuet.

372. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « À M. le directeur gérant du Moniteur » pp. 345-355

J’ai plus de cinquante-cinq ans, je suis censé très grave aux yeux de quelques-uns ; je viens de terminer un gros livre à demi théologique et d’analyse morale sur Port-Poyal et les Solitaires ; je suis professeur dans une école supérieure et, comme tel, investi de la confiance d’un ministre ami64, à laquelle j’ai à cœur de répondre dignement, et que je tiens à honneur de justifier. […] Ils soutiennent avec honneur, eux et quelques autres, ils décorent le déclin et le coucher de la Pléiade. […] Que je voudrais, mon cher directeur, pouvoir vous donner quelques extraits de ces lettres qui font tant d’honneur à tous deux, et dans lesquelles Mme Sand reconnaît et salue avec bonheur en M. 

373. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Dübner »

Sainte-Beuve, empêché par sa santé, la page suivante, qui est un hommage tout littéraire rendu au savant et à l’ami : « Messieurs, ce ne serait point à moi de venir prononcer quelques paroles en l’honneur du savant homme dont le cher et respecté souvenir nous réunit dans cette commémoration funèbre : ce serait à quelqu’un de ses vrais collègues, de ses pairs (parcs), de ses vrais témoins et juges en matière d’érudition : mais ils sont rares, ils sont absents, dispersés en ce moment ; — mais quelques-uns de ces meilleurs juges de l’érudition de Dübner sont hors de France, à Leyde, à Genève, dans les Universités étrangères ; mais Dübner en France, aussi modeste qu’utile, aussi absorbé qu’infatigable dans ses travaux, n’appartenait à aucune académie, et tandis que son illustre compatriote et devancier parmi nous, M. Hase, mourait surchargé de titres, de places et d’honneurs bien mérités, Dubner, à l’âge de plus de soixante ans comme au premier jour, n’était rien qu’un travailleur isolé, tout entier voué à l’exécution des grandes entreprises philologiques qui roulaient sur lui, dont il était la cheville ouvrière et l’âme, se dérobant, ne s’affichant pas, étranger au monde, n’ayant au dehors que les relations strictement nécessaires, enseveli, comme il le disait, dans sa vie souterraine au fond de sa mine philologique, et tout semblable à l’un de ces mineurs du Erzgebirge auquel lui-même il se comparait ingénieusement. […] Laissant à d’autres l’honneur d’une culture méthodique et raisonnée, il ne se donnait que comme un ouvrier helléniste qui s’ôtait formé à force de pratique et d’usage.

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