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2529. (1938) Réflexions sur le roman pp. 9-257

Lemaître qu’il serait un jour « la vieille bête » : entendons cela en tout bien tout honneur. […] C’est vrai dans le principe, c’est vrai pour le psychologue, mais ce n’était généralement pas vrai pour le lecteur, pour le public, qui pouvait au contraire puiser à pleines mains dans les grands romantiques des sentiments religieux et sociaux : respect de la conscience et amour de l’humanité chez Rousseau, sentiment religieux chez Chateaubriand, sentiment de l’honneur chez Vigny, sentiment de la famille chez Lamartine, sentiment de la patrie chez Hugo, goût du bon sens chez Alfred de Musset, religion de l’amour chez George Sand, — tous sentiments positifs qui élèvent le ton vital de l’homme.

2530. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Lamartine »

Les circonstances de ce mariage lui font grand honneur, encore que notre légèreté y puisse trouver matière à raillerie et qu’on ait dit qu’il s’était marié « par pénitence » (on l’a bien dit de Racine !).

2531. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »

Nous la rencontrons aussi bien en Syrie, sous les Séleucides, en Chine, et au Japon, où l’empereur reçoit les honneurs divins pendant sa vie et devient dieu après sa mort, enfin à Rome, où le Sénat divinise Jules César en attendant qu’Auguste, Claude, Vespasien, Titus, Nerva, finalement tous les empereurs passent au rang des dieux.

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