J’hésite presque à glisser cette parole de Ménage, moins bon juge : elle concorde pourtant : « Il n’y a pas longtemps que M. de La « Bruyère m’a fait l’honneur de me venir voir, mais je ne l’ai pas vu « assez de temps pour le bien connoître. « Il m’a paru que ce n’étoit pas un grand parleur. » (Menagiana, tome III.) — On a opposé depuis à cette idée qu’on se faisait jusqu’ici de La Bruyère quelques mots tirés de lettres et billets de M. de Pontchartrain. et desquels il résulterait que La Bruyère était sujet à des accès de joie extravagante ; c’est peu probable.
L’honneur est une loi que je ne dois pas enfreindre.
Pour le latin « Monsieur le Ministre, « Émus de l’infériorité croissante de la culture générale, que d’excellents esprits viennent de mettre en si vive lumière, et convaincus comme eux qu’il existe une étroite relation entre l’étude des langues anciennes et la persistance du génie français, nous avons l’honneur d’attirer votre bienveillante attention sur une révision nécessaire des programmes de l’enseignement secondaire, élaborés en 1902, lesquels ont à peu près aboli l’étude du latin dans les lycées, et en même temps affaibli déplorablement l’étude du français. » Tel est le texte de la pétition, dont Les Marges avaient pris l’initiative, et que l’on a signée un peu partout.