Elles ne seraient vraies que s’il nous avait démontré que, homme pour homme et poète pour poète, Voltaire valait Racine. […] Les hommes alors se formaient au contact et par l’usage des hommes. […] La coquetterie des femmes fait les hommes à bonnes fortunes. […] À plus forte raison les hommes. […] On avait peut-être trop négligé l’œuvre et peut-être trop oublié l’homme.
L’une règne sur le corps de l’homme, l’autre sur son âme. […] L’être pensif semble étranger en lui à l’homme impérial. […] S’ils ne peuvent supporter cet homme, qu’ils le tuent ! […] que tout l’homme n’est rien ! […] Qu’importe à cet homme de farce et de joie ?
On a un premier jour de folle joie universelle et d’ivresse ; mais le lendemain on se retrouve divisé en partis, en présence des hommes, des intérêts et des passions. […] À défaut d’un homme d’État né et comprenant d’instinct, par un premier coup d’œil, la part inévitable de pessimisme qui est à introduire dans le maniement même le plus libéral des hommes, il n’y avait plus que l’expérience qui pût éclairer et détromper graduellement ceux que les théories séduisaient. […] Louis XVI n’était qu’un homme de bien exposé sur un trône, et s’y sentant mal à l’aise. […] On s’est exagéré, je le crois, en posant ainsi la question, et en la tranchant a priori en ce sens, l’impuissance des hommes. […] Ce que la volonté, la détermination d’un homme de tête et de cœur, aux instants les plus critiques, si cet homme est le point de mire de tous, peut jeter d’imprévu dans la balance des événements, est incalculable.